Les îles Galápagos, nous attendions ça avec impatience ! Cela fait parti des lieux qui ont déclenchés notre envie de voyager en Amérique du Sud. Autant dire que nos attentes étaient élevées ! Et pour tout vous dire, nous avons été émerveillés chaque jour passé sur ces îles.

A notre arrivée à l’aéroport de Quito, nous comprenons que le départ vers les îles s’annonce plus compliqué que prévu !
Nous apprenons que notre avion, prévu pour 170 personnes, a été remplacé par un autre appareil qui ne peut accueillir que 70 personnes. Il est 8h45, et notre vol prévu pour 9h est toujours affiché en cours d’embarquement. Normal, tout le monde râle et demande à prendre le prochain vol. Et il y en a effectivement un mais … le lendemain. Nous prenons donc notre mal en patience dans un hôtel 4 étoiles payé par la compagnie aérienne (la Tame ! Ouh ! On balance !). Nous passerons une dure journée entre piscine, yoga, sport et autres visites aux lamas qui trainent dans le jardin de l’hôtel.
L’archipel des Galápagos
Composé d’une quarantaine d’îles d’origine volcaniques, les îles Galápagos sont situées à environ 1 000 km des côtes Équatoriennes. Le nom des iles provient des tortues marines. Il est aujourd’hui plus largement associé aux tortues, les plus connues étant les tortues terrestres géantes.

Seules les 3 îles de Santa Cruz, Isabela et San Cristobal sont habitées mais il n’y a que de toutes petites villes sur chacune d’entre elles. C’est justement parce qu’il y a peu d’habitants et que le tourisme est régulé que les espèces animales sont largement représentées et plusieurs espèces sont endémiques des iles. Ici, les animaux n’ont pas peur des humains car ils n’ont pas de prédateurs. A cause de l’isolation, certaines espèces sont atteintes de gigantisme. Les exemples les plus représentatifs sont les tortues terrestres géantes !
Notre vol atterri avec un jour de retard sur l’île de Baltra et un enchainement de bus et de bateaux nous emmènera jusqu’à notre destination : Puerto Ayora. Cette ville est la première étape de notre visite de l’ile de Santa Cruz.
Vigilance sur la route ! Les animaux étant protégés, de nombreux panneaux alertent les conducteurs de faire attention. La sécurité c’est bien, mais de là à ce qu’une tortue géante traverse précipitamment la route… Bon en fait ça arrive vous le verrez dans le prochain article 😉
Le centre Darwin et le chemin de la tortue
En arrivant, ce que nous voulons voir en priorité, ce sont évidemment les tortues géantes! Tellement prévisibles … Nous nous précipitons vers « le chemin de la tortue » (en courant on ne sait jamais qu’elles se fassent la malle). Il s’agit d’un parcours à travers un centre de reproduction de tortues de diverses espèces. Nous voyons les différents stades de leur évolution, de l’œuf à la taille adulte. Elles sont des dizaines, allant de 10 cm de long à plus d’un mètre.

Durant le parcours, nous allons rendre nos hommages à Lonesome Georges. Dernier représentant de son espèce, Georges n’a pas réussi à se reproduire avant de mourir en 2012. Sad story ! Aujourd’hui il a été empaillé. Cela a un petit côté glauque mais l’on peut ainsi se rendre compte de sa taille impressionnante. Vous saviez qu’on pouvait empailler une tortue vous ???
Les tortues vous intéressent ou vous voulez simplement briller en société ? Voici un bref récap de ce qu’on a appris : les tortues ont développé deux formes bien distinctes de carapaces : en dôme et en selle de cheval. Toutes les tortues naissent avec une carapace en dôme puis l’environnement dans lequel elles évoluent altère leur forme. Elle reste en dôme dans un environnement humide et deviennent une « selle de cheval » dans un environnement sec.

Au bout du chemin, nous arrivons au centre Darwin. Il y a bien un énorme squelette de baleine qui trône à l’entrée du centre, mais le lieu est assez petit. Plusieurs squelettes de tortues terrestres et marines sont exposés pour que l’on puisse jeter un coup d’œil à l’intérieur des carapaces. L’ensemble est quand même nettement moins intéressant que le chemin de la tortue.
On peut faire tamponner son passeport gratuitement mais on se dit qu’on a encore quelques voyages à faire et on préfère garder de la place.
Sur la route du retour à Puerto Ayora, nous manquons d’écraser un iguane qui s’enfuit sous nos pieds. Et en y regardant de plus près il en a tout un tas qui se dorent la pilule. Comme ils sont de la même couleur que la route nous avons failli ne pas les voir. Par contre on peu les entendre, ils émettent un son de temps à autre. En éternuant ils envoient une sécrétion au loin. Beurk 🙂 Et encore on vous épargne une description de l’odeur…

Réserve El Chato
Un endroit génial ! On vous dit tout sur la réserve de tortues géantes ici.
Tortuga bay
Lors de notre passage, le temps était assez changeant et nous n’avons pas pu nous rendre sur la fameuse plage de Tortuga Bay. Cela dit nous en avons entendu beaucoup de bien par les Gourm’Trotters, des français partis en famille pour un tour du monde d’un an. Chanceux ! 🙂
Marché aux poissons
Le marché au poisson est situé près de la sortie de la ville de Puerto Ayora. Il est tout petit mais ce qui vaut le coup d’œil, ce sont les pélicans, hérons et otaries qui attendent aux pieds des pêcheurs pour manger les restes de poissons qu’ils découpent et nettoient. Un peu comme des animaux de compagnie bien dressés, ils attendent que le pêcheur ait fini de nettoyer son poisson et leur jette les restes pour se nourrir.
Pratique, il y a 0 déchets au port. Par contre cela donne lieu à quelques prises de bec qui nous font bien rire.



Infos pratiques
Se rendre sur les Iles Galápagos
- Il est obligatoire de passer par la partie continentale de l’Équateur, que ce soit Quito ou Guayaquil avant d’aller sur les îles. Des vols directs Quito – Baltar assurent la liaison en 1h45.
- Pour se rendre à l’aéroport de Quito, un peu de temps est à prévoir car il se situe à environ 16 km de la capitale. Le trajet en taxi est soumis à un forfait de 25$.
- Pour aller sur les Galápagos il faut s’acquitter d’une taxe de 20$/pers. et faire contrôler ses bagages avant le check-in. La présence de faune/flore/nourriture est vérifiée afin de ne pas déséquilibrer l’écosystème des iles.
- Plus d’infos sur l’ile Isabela et sur l’ile Bartolomé.
Sur place
- Arrivés à l’aéroport de Baltar, une nouvelle taxe de 100$/pers. vous sera exigée pour entrer dans le parc naturel.
- A la sortie de l’aéroport, une navette gratuite permet de rejoindre un petit embarcadère. Un bac assure la traversée et vous amène sur Santa Cruz en quelques minutes pour 1$/pers.
- Enfin, sur Santa Cruz, un bus permet de rejoindre la ville de Puerto Ayora en 40 minutes environ. Comptez 2$/pers.
Centre Darwin
Le chemin et la visite du centre sont gratuits. Pour s’y rendre il suffit de marcher un petit quart d’heure depuis le port.
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