Cienfuegos, la perle du Sud

Départ ce matin pour Cienfuegos en taxi collectif. Dès le début, le chauffeur nous inspire confiance car il connait Cusita (chez qui nous logeons). On se retrouve à rouler fenêtres ouvertes et musique à fond dans une Peugeot 405 rouge pimpée. Le chauffeur klaxonne sans arrêt pour saluer tous les villageois qu’il croise et ça nous fait bien marrer. Sa voiture est customisée jusqu’au klaxon qui ressemble à un bruit de voiture de police.

Après 2h, il nous dépose sur l’autoroute et nous changeons de voiture pour nous retrouver dans une autre peugeot, encore plus petite! On ne prend pas beaucoup de place mais 3 adultes sur la banquettes arrière pendant 5h30, on a connu plus confortable!

Nous arrivons à Cienfuegos, la « perle du Sud ». Surtout connue pour son centre historique colonial, la ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO (au même titre que La Havane et Trinidad). Son nom provient du gouverneur général cubain José Cienfuegos.

La première impression lorsque nous nous promenons est que la ville ressemble à La Havane, architecturalement au moins, mais les immeubles sont beaucoup moins décrépis, ou beaucoup mieux entretenus. Nous pousserons la marche jusqu’à la Punta Gorda, qui est l’ancien quartier aristocratique de Cienfuegos. Les maisons, ou villas sont belles et colorées mais on sent qu’il n’y a pas une grande activité dans ce secteur.

Lors de notre passage nous avions repéré un vendeur de glace qui était malheureusement fermé lors de notre retour… Bien que le tourisme se développe énormément en ce moment à Cuba, grâce aux allègements liés à l’embargo américain, on note qu’il y a une marge de progression pour accueillir les voyageurs (et pour leur vendre des glaces! L’unique vendeur que nous avons vu approuverait…).

Le soir nous trouvons un joli restaurant animé dans le centre ville qui propose des glaces au dessert! Et en fin de repas, on nous annonce qu’il n’y a plus de glaces… La malédiction nous poursuit!

Comme nous avons déjà eu le temps de parcourir le centre ville la veille, nous partons marcher sur l’une des puntas un peu excentrée de Cienfuegos. Nous trouvons un quartier un peu moins riche, les maisons sont basses et n’ont plus ni colonnes ni couleurs. Clairement, nous sommes sortis de la zone coloniale. Nous nous retrouvons finalement dans une zone industrielle près du port où nous croisons un homme qui promène son cochon en laisse, normal. Et il parle quelques mots de français. L’homme, pas le cochon.

Sur la carte, nous repérons une fabrique de cigares et l’idée de marcher jusque là bas parait bonne. En fait il faut marcher traverser une dizaine de blocs avant d’y arriver (le système des rues cubaines est celui utilisé par les américains). Pas de chance, nous sommes samedi et il n’y a pas de visites le samedi. On apercevra à peine quelques ouvrières par la fenêtre.

L’après midi, après un bon déjeuner et une glace (haaa enfin!), nous partons vers la plage El Rancho de Luna. C’est la moins belle que nous ayons vu jusque là mais c’est ici que l’eau est la plus chaude!

Après quelques heures à lézarder, on part pour l’hôtel Pasacaballo d’où il y a une vue sur la baie. On s’infiltre dans l’hôtel et on prend quelques photos depuis le toit. La vue est sympa mais le temps est couvert. Tanpis pour le coucher de soleil. L’hôtel étant assez loin de la ville, il faut obligatoirement prendre un taxi pour rentrer.

Pour notre dernier jour, nous resterons tranquillement autour de la Place José Marti jusqu’au départ du bus Viazul pour Trinidad. On ne sait pas trop comment mais le bus part avec 35 minutes d’avance. Tant mieux car nous serons plus vite à Trinidad qui a l’air magnifique.